Cinéthérapie : cinéma entre formation et déformation (professionnelles)
Films et formation en psychiatrie


Bonsoir, merci d’avoir accepté cette interview ! C’est la 11éme déjà, donc l’avant dernière…
Je te laisse te présenter brièvement ?
Ok, intéressant ça tu es dans la santé et tu travailles comme formatrice…
Du coup, tu avais déjà entendu parler du concept de cinéthérapie ?
Peut-être dans ton cursus ?
Ha oui, très intéressant , je me souviens en effet de « Un homme d’exception » !
Là comme ça, sur le thème de la psychose, je pense aussi à quelques-uns cités dans le livre de Nathalie Faucheux « Cinémathérapie, quand les films font du bien » :
» Black Swan « , » Birdman « , » Je suis un ciborg « …
Pour la dépression, je ne connais pas » Helen « …
Mais, Nathalie Faucheux dans son ouvrage cite aussi » Intérieurs » de Woody Allen et » Melancholia » de Lars Von Trier par exemple…
Donc, cette idée de thérapie par le média cinéma, ou d’outil de sensibilisation, ça te parle que ça soit professionnellement ou personnellement ?
Enfance et formation au 7éme art
Tu évoques un choix de film en fonction de ton humeur et l’impact émotionnel que le cinéma peut avoir…
Pourrais-tu nous développer un peu ton lien au cinéma ?
Par exemple ton premier film sur grand écran, tu t’en souviens ?
Mère plutôt cinéphile donc !
Tu saurais dire ce qui te touchait dans les films de Charlie Chaplin ?
Parce que ce sont des films muets et en noir et blanc, plutôt éloignés des dessins animés d’aujourd’hui quoi ! 😉
Adolescence : déformations et reformations
Ok oui je comprends et ce d’autant que, j’étais moi-même fan des Charlot !
sinon, tu aurais d’autres films à nous partager, qui t’ont marquée, bouleversée, inspirée ?!
Adulte : formation au non-jugement
En effet, « Elephant Man« , film choc !
Et « Danse avec les loups » et « Out of africa« , belles fresques et superbes acteurs oui…
Oui, « La route de Madison« , beau film aussi.. Et avec Meryl Streep à nouveau. certains films comme ça nous permettent en effet de dépasser certains préjugés, ou disons certaines idées préconçues…
C’est vrai que parfois aussi la complexité des personnages, auxquels on peut d’ailleurs s’attacher, nous permet d’adopter d’autres points de vue, plus nuancés on va dire…
quand il faut choisir… ou pas ?!
Maturité : films et neuroplasticité !
Oui, voilà, en tout cas : le cinéma peut contribuer à ton cheminement, t’accompagner dans ton évolution…
Récemment, tu es retournée au cinéma ? Quel est le dernier film que tu as vu ? Tu pourrais nous en parler ?
Je ne connais pas cette série « Anne« , mais intéressant que ça te parle parce que tu t’identifies aussi un peu..
C’est l’un des pouvoirs du cinéma ! De faciliter l’identification projective !
Aurais-tu quelque chose à rajouter avant de conclure ?
Alors pas d’inquiétude, moi aussi je m’intéresse aux neurosciences donc il y aura bien des article sur liens entre cinéma et aspects neuro-émotionnels 😉
Pour ne pas rester simplement spectateurs, mais devenir spect’ACTEURS et spect’ACTRICES de nos vies !
(Cliquez ici pour lire un article cinéma et neurosciences du Courrier International)
Moi aussi j’ai hâte de lire tes articles sur le lien entre cinéma et neurosciences :)))
Toujours un plaisir de lire et écouter tes articles enrichissant ! Merci 🙂