Cinémathérapie pour tou-te-s, parole d’expert-e-s ! EPISODE 1

Cinémathérapie pour tou-te-s, parole d’expert-e-s ! EPISODE 1

21/10/2020 1 Par Cinémathérapie


Philippe Durant, gardien des clés de films nous en partage…

Interview de Philippe Durant « Filmothérapie, 52 films qui font du bien »,
par Nathalie Lefèvre du site Médecine Douce


Filmothérapie (ou cinémathérapie) : l’art d’une médecine douce


Emission « Rencontre avec les thérapeutes« , Nathalie Lefèvre de Radio médecine douce.

Bonjour très chers  auditeurs et bienvenue sur « Médecine douce » !
Je suis très heureuse de démarrer la semaine votre compagnie !
Ce matin, nous avons le grand plaisir, c’est assez original, d’avoir pour une fois dans ce studio un historien du cinéma !
Philippe Durant : bonjour !

Bonjour !

Alors on est ravis de vous avoir et on va parler tout au long de cette émission de films et de filmothérapie
Parce que vous avez écrit un ouvrage « Film thérapie, 52 films qui font du bien »
Est-ce que vous pouvez expliquer qu’est-ce qui vous a poussé au constat que le cinéma et que certains films pouvaient vraiment, vraiment, faire du bien aux gens qui les regardaient ?

Disons que constat de base, c’est le constat que tout le monde peut faire : c’est qu’on a tous un ou plusieurs films qui nous font du bien !
À partir de ce constat dans quels sont ces films ?
Et la grande question à se poser c’est :  » pourquoi ça me fait du bien et comment ça me fait du bien ? « 
Donc, il suffit de faire un petit melting-pot.
Si vous avez des amis et que vous posez la questions autour de vous, vous aurez de suite 5, 6, 7, 8 films, et quelquefois même les mêmes, c’est ce qui est aussi étonnant… Et donc à partir de ce constat-là, on se rend compte que certains films font vraiment du bien !

(cliquez ici pour retrouver 13 interviewé-e-s qui livrent leurs « films pépites » !)


Au delà du « culte », notre jardin secret filmographique


Un peu nos « films cultes » finalement ?

C’est pas seulement « culte », ça va plus loin que le « film culte« 
C’est-à-dire que les « films cultes » qu’on aime parce qu’ils sont beaux, qu’ils nous rappellent des souvenirs etc. …
( cliquez ici pour découvrir certains de ces fameux films cultes ! )
Mais il y a des petits films personnels, qu’on aime souvent voir tout seul, dans son coin, quand on est un peu déprimé ; ou au contraire quand on est très joyeux !
Il y a son « petit jardin secret de cinéma » !
Et donc le cinéma c’est aussi ça si vous voulez, le cinéma peut faire du bien ! Ce n’est pas seulement un divertissement…

Et moi, je dis toujours que le cinéma est aussi, quand c’est bien fait, un art… Et l’art nous touche !
Il nous touche au plus profond de nous-mêmes !
Même si on ne s’en rend pas forcément compte

cinémathérapie : des films à soi



Et donc à partir de cette réflexion-là, c’était essayé de trouver un certain nombre de films, et essayer de comprendre en les visionnant, en les revoyant, en les analysant, même si je n’aime pas ce terme.



Donc en essayant vraiment de comprendre, de voir quelle était la grande thématique de ce film, et en quoi ce film pouvait nous faire du bien

Et donc ce guide – puisque c’est un guide – ce guide aide le lecteur et le spectateur à mieux comprendre le film, et à mieux le faire entrer en lui ; et donc à faciliter le fait que ce film le fasse du bien.


Le cinéma et Philippe Durant : 30 ans de découvertes

cinéthérapie : il y en a pour tous les goûts

Alors, vous qui avez finalement fait un métier autour du cinéma, depuis quand est-ce que vous avez cet attrait pour les films, le cinéma dans toutes ses dimensions ?

Ho la ! (rires) depuis tout petit, tout petit quand j’ai commencé très tôt le cinéma!
C’est vraiment un truc d’enfance.
Moi, je me suis intéressé au cinéma d’abord à travers les acteurs. J’étais fasciné par les acteurs.

Lequel ? Peut-être un en particulier qui vous a… ?

Eh bien moi, mon culte, c’était Belmondo ! J’ai fait une biographie avec et sur lui !

Et vous avez un petit air de Belmondo !

(rires) Je lui dirai, il sera content ! Donc il y a Belmondo, c’est comme ça que j’ai découvert le cinéma…
Belmondo c’était mon grand frère, Lino Ventura c’était mon père, c’est comme ça quoi quand on est gosse !
Et puis en grandissant on se rend compte que le cinéma c’est autre chose.
On comprend que derrière les acteurs il y a les réalisateurs, derrière les réalisateurs il y a des auteurs… Dont Michel Audiard (je suis considéré comme l’un des spécialistes de Michel Audiard)…

Donc ça c’est une partie du cinéma, et puis toujours, quand on s’enfonce dans quelque chose : on découvre d’autres pépites.
Et heureusement, sinon on s’en lasse !
Vous savez, ça fait 30 ans que je mange du cinéma tous les jours ! Si je n’avais pas fait de nouvelles découvertes, je m’en lasserais !

A chaque film inspirant, sa clé de lecture


Découvrir des films qui font du bien, et chercher, encore une fois pas à les analyser, mais à les comprendre.
Et surtout les porter à d’autres gens si vous voulez !
Je n’ai pas fait ce travail tout seul.
J’avais autour de moi un groupe d’amis et je leur soumettais des films, en leur disant : « voilà, regardez, ou regarde, et dis-moi ce que t’en pense ! Dis-moi les pistes ! »
Et quelquefois je leur donnais des éléments en leur disant : « est-ce que tu crois que ça c’est bon pour t’aider à comprendre ?« , et là les gens disaient « oui » ou « non« .

Donc, ça c’était vraiment un travail passionnant !
Parce que je me suis rendu compte que vraiment, et c’est donc vraiment pas une légende, les films font du bien !

Alors à des degrés divers… Ca ne veut pas dire qu’à un moment donné, il y a un film qui vous dit :  » Shining, ou comment perdre du poids ! « 
Je ne vous garantis pas que si vous regardez « Shining«  vous avez perdu 20 kg, mais c’est vrai que ça fait perdre des calories !

Scène culte mais très soft (!) de « Shining »

D’autres films vous incitent à voyager, d’autres films font comprendre certaines choses sur la retraite, etc.

Alors, ça n’est pas une clé immédiate, mais c’est une piste de réflexion et j’espère de meilleure compréhension de soi ou d’autrui.

(cliquez ici pour découvrir l’interview de Jean-Marc et sa quête d’identité au travers de héros inpirants)


Cinéthérapie : semer des graines de conscience

Oui parce que finalement c’est peut-être aussi l’objectif premier du cinéma, non ? Laisser le spectateur un petit peu dans la réflexion ?
Moi, j’aime les films en tout cas qui me laissent avec quelque chose, j’aime repartir du cinéma pas à vide, sans rien. J’aime avoir le sentiment d’avoir une réflexion qui est là et qui est mise en place,

Oui c’est tout à fait le but d’un certain cinéma !
Je ne vais pas faire un classement, mais on va dire d’un cinéma disons « intelligent »; en tout cas qui s’adresse à l’intellect et non plus seulement au plaisir… Parce qu’il y a des films pur plaisir…
Et donc, ces films-là, vraiment ce sont des petites graines qu’ils mettent en vous.

Alors, la graine pousse ou pas ! Ça dépend des personnalités, ça dépend si on l’a vu cette graine ou si on l’a ressentie…
Quelquefois on n’y a pas vraiment fait attention…

Donc aussi là, le livre aide à ça

filmothérapie : un temps à soi

(Cliquez ici pour lire l’interview d’Eva, qui trouve à l’écran, au-delà des genres, de l’inspiration pour son cheminement personnel)


Filmothérapie : effets à savourer, pendant et après

Mais c’est vrai que beaucoup de films, notamment les films optimistes, vous amènent à penser autrement; ne serait-ce que cinq minutes après être sorti du film !
Et si ces cinq minutes pouvaient se prolonger un peu plus ça ferait du bien tout le monde, et à vous en premier !

Ça c’est sûr ! Mais parfois, cela nécessite aussi quelques heures quelques jours…
Et peut-être plusieurs visionnages aussi, d’attendre de l’avoir vu au cinéma, puis de l’acheter en DVD et là, de le re-regarder, de se remémorer, de se l’approprier…


On parlait du « Fabuleux destin d’Amélie poulain« , moi je n’ai pas eu la même lecture la première fois que je l’ai vu au cinéma quand il sortait, et quand je me suis offert le DVD quelques années plus tard.
Maintenant c’est mon film culte !
On n’en parlait, oui, c’est vraiment le film que je vais regarder lorsque j’ai envie d’être bien en fait.
Soit parce que je suis dans un état un peu plus de mélancolie que je n’ai pas envie d’entretenir…


A chaque humeur, son film (cinéma)thérapeutique


Parce qu’il y a des films aussi, c’est drôle, à des moments où on est triste, on envie de regarder des films qui nous laissent triste !

Absolument ! Ça c’est quelque chose qui est prouvé, je vais pas dire scientifiquement, mais pas loin…
Quand on est triste, c’est vrai que l’on a plus tendance à regarder des films tristes.
Bon alors là il doit y avoir une explication psychologique qui me dépasse un peu ! (Rires)
Mais si vous voulez, c’est vrai que si vous êtes dans un grand chagrin d’amour, vous regardez « Out of Africa », et bon là, vous pleurez toutes les larmes de votre corps !

Voilà, exactement c’est le film préféré de ma mère !

Vous voyez on retombe toujours sur les mêmes !
Disons qu’il y a des films comme ça qui fonctionnent magnifiquement.

(cliquez ici pour lire l’interview de Fanny qui nous parle aussi de grands classiques)

« Out of Africa », scène d’ouverture, pour vous donner envie d’entendre la fin de l’histoire… !


La magie du cinéma : 7 arts(thérapie) en 1


Mais bon, c’est ça l’une des magies du cinéma, parce que c’est un art magique !
C’est un art magique, parce que c’est la conjonction de beaucoup d’arts : la musique, l’image, le son, la parole, le jeu, les dialogues, l’écriture…
Et quand cette conjonction aboutit à quelque chose de presque parfait, on a vraiment une oeuvre magnifique !

(cliquez ici pour écouter l’interview de Sam, sensible à l’esthétique du cinéma et la bande son)

Alors, vous avez sondé des ami-e-s est-ce qu’il y a des films qui vous ont étonné qui sont remontés, dans cette étude ?

Il n’y en a pas beaucoup qui m’ont étonné, parce que si vous voulez à la base la liste était de moi !
Donc il y a certains films que j’aurais peut-être placés… il y en a deux d’ailleurs que j’ai placé volontairement, j’ai un peu fait du forcing ! (Rires) Il ne faut pas le dire !

Diamants sur canapé classique inspirant


Il y en a un qui me touche beaucoup : « Breakfast at Tifanny’s ».
Je ne sais même plus le titre français avec Audrey Hepburn « Diamants sur canapé », pardon…
Qui est un film qui moi, me, me bouleverse, me touche, donc celui-là j’ai fait le forcing.
Même si les copains n’aimaient pas, je le mettais quand même !

Moi je l’aime ! (Rires)

Nous sommes d’accord !


La cinémathérapie comme sortie du labyrinthe!


Non sinon, il n’y a pas eu vraiment de surprise…
« Le labyrinthe de Pan », moi je n’étais pas très chaud au départ, c’est un film peu connu de Guillermo Del Toro
J’avais autour de moi des gens très très enthousiastes, qui avaient vraiment fait une lecture du film que je n’avais pas faite
Et vraiment, aidé par eux, j’ai revu le film et je me suis dit « c’est vrai qu’ils ont raison qu’il faut le voir comme ça, et que dans ces cas-là la magie fonctionne » !

Et là aussi, j’ai été à la fois si vous voulez, victime et patient, parce que, il y a des films qui ne fonctionnaient pas, et je me rends compte qu’en tendant les clés du film on l’apprécie beaucoup mieux… On l’apprécie sous la forme, de la filmothérapie, c’est à dire un film qui fait du bien.
Le « Labyrinthe de Pan« , je l’avais vu deux fois, c’est un bon film, mais en le voyant une troisième ou quatrième fois avec les clés, je me suis dit :  » c’est vrai que dans ce film il y a quelque chose de magique « !



Cinéma et émotions : histoire mystérieuse


Mais souvent, quand on regarde un film, on sent qu’il y a quelque chose. C’est-à-dire qu’on sort d’un film, et qu’on se dit : « ce film-là, il n’est pas tout à fait comme les autres… »
Mais bon, on ne sait pas toujours pourquoi.
Parce que le film va trop vite, un film ça va vite, c’est fait pour.

Et, on sort du film, en disant « j’aime beaucoup ce film, ça m’a touché, mais de là à vous dire pourquoi, je ne sais pas ! »

Alors, il faut s’arrêter, des fois il faut être aidé par des gens, par un livre comme celui-là, pour mieux comprendre.
Et l’on se dit : « Ha, c’est pour ça que ce film m’a touché, ce film a fait quelque chose en moi, m’a ému« .
Et donc là, on va encore plus loin grâce à cette compréhension.
Donc il faut la clé du film.


Des clés de films pour ouvrir à d’autres points de vue

Finalement, il y a toujours plusieurs lectures possibles ?
Là on en parlait avec le film « Ted »… Où moi je l’ai vu finalement dans un premier degré.
Je n’ai pas du tout aimé ce film, mais justement peut-être parce que je l’ai vu dans ce premier degré-là.
Et quand vous m’avez parlé de votre lecture à vous, à savoir que ce personnage finalement il n’est pas en dialogue avec son ours, mais avec aussi son enfant intérieur…
Qui va pas toujours le mener à faire des choses bonnes, et qui vont le pousser à l’épanouissement…
Au contraire, plutôt des choses destructrices pour lui-même !

Oui, c’est tout à fait le cas d’un film qu’on comprend comme une comédie si vous voulez la base, une comédie on peut dire un peu lourde

Mais quand on détaille le personnage du petit ourson, donc qui est le symbole de l’enfance de cet adulte qui est joué par Marc Walhberg, on se rend compte que le petit ourson qui est en nous, quelquefois on le cajole et tout ça, mais c’est pas forcément un ourson positif !
Là en l’occurrence, cet ours en peluche est totalement négatif.
Il lui fout sa vie en l’air !

« Ted », nos deux héros inséparables visiblement prêts à en découdre !

On comprend que quelquefois la part d’enfant qui est en nous n’est pas forcément bénéfique, et on peut alors se poser les bonnes questions : « est-ce que j’ai raison de garder tout simplement ours en peluche ? Est-ce que cette part de l’enfance est la bonne part d’enfance que j’ai en moi, ou est-ce que c’est une autre que j’ai à oublier ? « 
Et donc il y a la thématique de ce film est très intéressante.
Après comment le traite, en comédie, qu’on aime qu’on n’aime pas ça, je l’admets tout à fait.
Mais, c’est vraiment une thématique très forte.


L’amitié sur grand écran : clés du succès d’un film

Et je pense que quand il y a un gros succès, pour un film -, s’il n’a pas très bien marché en France, il a très bien marché aux États-Unis – il y a souvent, hormis les grosses productions américaines, une raison sous-jacente

Beaucoup de films fonctionnent par exemple sur la notion d’amitié.
Si vous prenez « Bienvenue chez les ch’tis » tous ces films-là, beaucoup beaucoup, fonctionnent sur de l’amitié. Si l’amitié est très bien construite dans le film, il marche.

(cliquez ici pour découvrir l’interview de Alexis qui nous parle de cinéma et d’amitié)

(cliquez ici pour des idées de films à voir entre ami-e-s !)

« Intouchables » fonctionne sur l’amitié, il y a beaucoup de films comme ça. Et donc sinon pour « Ted« , il y avait une clé c’est évident, et il fallait la découvrir.

Pour nous, pour moi, la clé c’est l’ourson, cette part d’enfance qui n’est pas forcément la plus belle part qu’on a en nous…
Il faut se méfier de notre part d’enfance aussi parfois!


Les comédies : une « Hapiness Therapy » !

Alors là vous avez un petit peu tout mélangé, du cinéma français, du cinéma américain..
Dans les comédies, il y a des films très récents, j’ai vu qu’il y avait « Happiness Therapy » qui est un super film, vraiment qui fait du bien, beaucoup de bien.

D’ailleurs pour toutes les personnes qui vivent, je ne sais pas, des périodes de maladie, ou qui sont peut-être touchées par des pathologies un peu difficiles, je trouve que c’est un film qui donne de l’espoir réellement.

Tout à fait ! Et puis c’est un film très très positif !
Là aussi il faut écouter très fortement les dialogues… Parce qu’il y a les relations entre le personnage central et cette fille qui est magnifiquement jouée, il y a la relation entre le personnage central et son père, qui joué par Robert De Niro
Et il faut faire très attention aux dialogues parce qu’ils sont très forts, très puissants, ça part dans tous les sens.

Extrait de « Hapiness Therapy » : père et fils


Et c’est un film surprenant, parce que l’on s’attend toujours à une progression logique… Et il défie toute logique, et en ça il est très intéressant…


Devant l’écran, pour un temps à soi

Tout à fait ! Complètement. Oui, et puis j’avais envie de vous demander finalement qu’est-ce que vous ai pensé et du dernier film d’Abdellatif Kechiche « La vie d’Adèle » ?

Alors pour être franc, je ne l’ai pas vu…

Vous ne l’avez pas vu…

Je n’ai pas eu le temps de le voir, parce que j’étais en plein travail.
Je sais qu’il est sorti en DVD, je l’ai chez moi mais je n’ai toujours pas vu là !
Pardon, c’est indigne d’un historien du cinéma !

Non mais c’est pas grave !
Mais ça mérite mais c’est un film qui mérite de prendre le temps en tout cas. Moi c’est un film qui m’a transcendée !
On n’en parlera la prochaine fois que vous reviendrez !

Pour le tome deux, promis !

« La vie d’adèle » : avis de critiques


Plaisir de cinéphiles : découvrir et faire découvir de nouvelles oeuvres

Mais c’est vrai, et c’est ce que je disais hors antenne, c’est que oui le cinéma fait du bien.
Moi ce que j’aime bien, c’est que des gens me fassent découvrir de nouveaux films.
Donc finalement au travers de ce livre qu’on peut offrir à des amis, qu’on peut s’offrir soi, et bien il y a sûrement des films que les gens auront déjà vus… Mais il y a des films dont ils n’auront peut-être jamais entendu parler et qu’ils pourront découvrir !

Tout est un petit peu classé selon des thèmes : enfants et familles, se préparer à un accouchement, entretenir un état d’esprit positif
Donc, finalement en fonction de ce qu’on a envie de regarder, vous aiguillez le lecteur à choisir le meilleur film en temps voulu.

Oui c’est vraiment un livre conçu comme un guide, ce n’est pas du tout un pensum.
C’est quelque chose pour aider les gens : donc il y a des pistes, il y a des films, des thèmes de réflexion.
J’espère que ces thèmes vont aider les lecteurs et les spectateurs.

On a essayé d’aller tout azimut, 52 films, on pourrait en mettre 300.
Mais ceux-là sont sûrs, solides, et ont fait leurs preuves
!(rires)

Donc c’est conçu comme un guide, j’espère franchement que ça fera du bien !

Mais c’est sûr que ça fera du bien !


Plutôt géant, grand ou petit écran ?


Et qu’est-ce que vous pensez finalement du fait, qu’on dit que « c’est dommage le cinéma de plus en plus cher », « les gens ne peuvent pas toujours s’offrir une place de cinéma, alors acheter en DVD c’est pareil ».
Il y a beaucoup de gens qui téléchargent le cinéma, qui est peut-être moins accessible qu’avant…
Qu’est-ce que vous en pensez ?

Ben si vous voulez, pour moi, j’ai la théorie de Godard, même si ça n’est pas mon cinéaste favori.
Un film, quand on regarde un film, il faut toujours être plus petit que le film ! C’est-à-dire que le spectateur doit être plus petit que l’écran.

Si vous voulez, si vous regardez « Out of Africa » en géant chez vous c’est magnifique !
J’ai vu deux films sur grand écran très géant, c’est « Out of Africa », et « Lawrence d’Arabie »; on va dire sur des écrans de 10 m sur trois.

« Lawrence d’Arabie » : l’immensité des payages, une musique grandiose, un acteur culte, bref un grand film !

Et là vous vous rendez compte vraiment de la dimension du cinéma !
C’est-à-dire que vous êtes au voyage au Kenya avec « Out of Africa », voyage que vous ne faites jamais, même chez vous…

Ceci étant, il ne faut pas non plus gâcher le plaisir du DVD, et du film chez soi.
Tous les films qui sont présentés ici sont disponibles en DVD pour qu’on puisse les regarder chez soi.

Mais c’est sûr qu’il n’y aura jamais cette dimension aussi gigantesque

Si vous voulez le cinéma, c’est la salle, et plus l’écran est grand, plus… !

Après, très franchement, il y a 90 % des films que vous pouvez regarder chez vous et ça ne change rien !
Si vous prenez toutes les comédies françaises, vous les regardez sur un écran qui fait 3 cm de large, ou sur un écran qui font de 10 m de haut…

3 cm ?!

(Rires) Non mais, le résultat est le même, parce que ça fonctionne sur des dialogues, sur des situations, donc il n’y a pas de magie


De la magie au bout de la caméra

Mais un film comme « Gravity » par exemple, je pense qu’il n’a plus trop d’intérêt quand on le regarde sur sa télé.

Tout à fait ! Ce sont des films conçus pour le cinéma, vraiment.
Après, il n’a pas tant que ça.
Même les films à effets spéciaux de super héros ont l’air conçus pour le cinéma, mais ça fonctionne tout aussi bien, si ce n’est mieux, chez soi parce qu’on peut zapper ! (Rires)

Mais il y a des films magiques.
Ca disparaît un petit peu cette notion au cinéma.
Parce que justement, les cinéastes actuels savent que le film va se balader à la télé, en vidéo et tout ça, donc c’est un peu plus formaté.

Mais « Gravity«  est une exception, il y en a d’autres.

(cliquez ici pour découvrir l’interview de Michel, fan de grandes épopées sur grand écran)

Alors c’est évident, qu’on ne peut plus voir « Lawrence d’Arabie » « Out of Africa » sur grand écran; ce sont des expériences manquées.

Mais regardez-les à la télé, chez vous : vous prenez déjà une claque !
Même sur petit écran, ça fonctionne.

Alors je vous dis, si vous voulez le clivage c’est : si ça fonctionne sur un petit écran, c’était vraiment un film exceptionnel !

Parce qu’en général sur un écran télé, on perd beaucoup beaucoup de la magie du cinéma.

Bien sûr…
Bons après ces deux catégories. Il y a vraiment, comme vous disiez, certains films, c’est vraiment pas tous, qui sont créés presque exclusivement pour une salle de cinéma et quand on les a chez soi, ils ont perdu toute la dimension.

« Gravity« , je n’ose même pas imaginer ce que ça peut donner sur un tout petit écran, sans les lunettes 3D !
Finalement, moi au niveau du scénario, ça ne m’a pas transcendée non plus… Même si, il y a quand même deux lectures possibles et ça c’est intéressant.

Conte scientifique en 3D « Voyage au coeur du vivant » : chaussez vos lunettes 3D et en route !

(cliquez ici pour parcourir le meilleur de la 3D)

Ciné à 360 degrés

Voilà, finalement on se rend compte de ça aussi c’est que, on peut regarder la première fois le film avec un premier degré, et en le regardant…

Et c’est pour ça que le cinéma, comme les livres, qu’on a aimés ou qu’on n’a pas forcément aimés justement, de les regarder une nouvelle fois pour les redécouvrir différemment.

Ha ben oui, c’est un des buts du cinéma

Ne pas s’arrêter…

Ne pas s’arrêter…
Bon, après il y a certains films, on n’a pas aimé, et ils le méritent ! Ca, je peux vous en citer quatre par jour ! (Rires)
Des films que vous pourrez mettre à la poubelle !

(just for fun : cliquez ici pour accéder à une liste de « navets » !)

Mais, certains films, comme je disais tout à l’heure, on sort de la projection, « ce film a touché  » ! Par exemple,  » m’a fait rire, m’a ému, tel personnage vraiment très beau tout ça « .

Et on ne s’en rend pas toujours compte quand on a vu une première projection.

Effectivement quand on le revoit chez soi, ou avec des amis,  » tiens, je montre un film !  » après quelquefois on est déçu, parce qu’on a une émotion qu’on ne retrouve pas sur le petit écran

Et parfois au contraire, on se rend compte que c’est ce personnage qui m’a touché parce qu’il pense, agit de telle manière.
Le film dans son ensemble m’a touché parce qu’il développait telles thématiques, et on comprend mieux.

Une réflexion que l’on peut faire souvent à une deuxième lecture, ce qu’on ne fait pas à une première lecture. Une première lecture, on prend le film dans la figure si vous voulez…
Un film, encore une fois, ça va vite, ça bouge, c’est de la musique c’est des images, de l’émotion, en 1h30, 2h00, vous en prenez plein la figure !

(cliquez ici pour écouter l’interview de Fabien et Emilie, amateurs de sensations fortes !)

Le Futuroscope : un cinéma à sens(ations) !

Cinéma en tout genres

Est-ce que vous pensez qu’en général les gens ont plus d’attrait pour cinéma de comédie, que pour du cinéma plus triste, plus dramatique ?

Bah c’est un éternel débat depuis la naissance du cinéma, il y a toujours eu plusieurs genres.
Comme dans la littérature : vous avez le roman de gare, et puis la haute littérature avec un grand H et un grand L.

Je ne sais pas qui va vers quoi, je me rends compte quand on regarde les chiffres et quand on regarde la bonne santé du cinéma, qu’il y a toujours eu tous les genres.
Tous les genres se sont toujours côtoyés, même si derrière la critique crachait sur l’un et les autres crachaient sur l’autre, enfin c’est toujours une querelle d’arrière-gare totalement ridicule…

Tous ces genres ont fonctionné avec plus ou moins de qualité.
Dans tous les cas, dans les grands films, il y a tous les styles : il y a des grands westerns, des grands polars, des grands films d’aventure, des grands films d’amour… Donc dans toutes les catégories, vous avez des grands films, et des bons films.

Donc il est inutile de les cataloguer, autant prendre ce qu’il y a, et savourer, sans être sectaire !


La cinémathérapie est un Farwest : point de western !

Après, j’ai volontairement écarté westerns dans ce livre, dont je suis moi personnellement très très grand fan, parce que je me rends compte que le western ce n’est pas un genre fédérateur

(cliquez ici pour lire l’interview de Dora, inconditionnelle des westerns de son enfance !)

cinematherapy et western
John Wayne, cowboy dandy !



Il a beaucoup perdu, il y a des gens que je connais, beaucoup, qui sont incapables de regarder un western. (Rires)

Ca créé des clivages, même au sein du canapé !

Exactement, il y a des gens, surtout, excusez-moi de vous dire ça, des demoiselles et des dames qui ne supportent pas le western !
Pourtant, les westerns sont conçus de manière très simple avec une thématique très forte, beaucoup.

Peut-être que ça répond à des codes masculins, en fait je pense…

cinematherapy et western
Clint Eastwood, incontournable Cowboy !

Tout à fait, donc ça ça ne fonctionne pas.
Mais, il y a des chefs-d’œuvre dans le western !
(Cliquez ici pour accéder à un blog spécialisé sur le western)




« Il n’y a pas de bon ou mauvais film, mais des film qui vous tendent la main …!« 

Comme il y a des chefs-d’oeuvre dans les films d’aventure.
Comme il y a – bon, je ne dirais pas des chefs-d’oeuvre – des bons films de super héros ! Certains Batman, ceux de Tim Burton, ça véhicule pas mal de choses…

(cliquez ici pour accèder à la bande annonce de Batman, 1989)

« Batman le Défi » : Batman et Le Pingouin : rdv au cimetière…

Donc, il n’y a pas faire de catégorie, mais à apprécier : c’est un bon film / ce n’est pas un bon film / c’est un film qui me touche…
En plus, un « bon film », la notion est tout à fait floue !
Mais un « film qui me touche », qui « m’émeut », qui « me plaît ou pas ».

Indépendamment des catégories, il faut avoir le courage, la curiosité d’aller un peu partout.
Là, on se rend compte que partout il y a des pépites !
Et qui nous touchent tout d’un coup, sans qu’on s’y attende !
C’est ça qui est beau !

Moi je vois beaucoup, beaucoup de films, et chaque fois que je m’assois dans une salle de cinéma, j’ai une émotion, au moment où le film démarre.
Je me dis : « est-ce que ça va être un grand film ? » J’ai le plaisir de curiosité en me disant : « quel film ça va être ?« 

J’y vais pas en me disant : « Oh la la, encore un film !« , au contraire, chaque fois, chaque fois, j’ai cette émotion…

Même quand je regarde un film chez moi, j’ai cette émotion quand le générique démarre et je me demande qu’est-ce que ça va être ! J’ai l’envie de découvrir…


Dans la salle obscure : y aller les yeux fermés !

Mais pas d’a priori ?

Jamais d’a priori ! Parce que sinon vous gâchez le plaisir !

Donc vous ne lisez pas les critiques avant, vous ne regardez pas de bandes-annonces par exemple ?

Jamais, jamais, je ne regarde jamais les bandes-annonces, je ne lis jamais les critiques…

Et j’ai cette chance par rapport au spectateur « lambda » : je vais dans des projections où je suis invité- ce qu’on appelle des projections de presseoù souvent d’aller dans une salle, je ne sais même pas ce que je vois !

Magnifique ! (rires)

Je m’assieds, je sais qu’il y a une projection à telle heure, le titre du film, et encore quelquefois je l’ai loupé : je ne sais pas ce que je vais voir…
Et là, c’est la surprise !
Et là, j’ai pendant au moins deux minutes un plaisir intense…
C’est comme au théâtre, le rideau qui s’ouvre sans qu’on connaisse qu’est-ce que ça va être…
C’est cette fameuse phrase de Cocteau : « amusez-moi ! « 

Magie du Cinéma : historique et techniques

Il y a une magie du film!
Moi je considère et, que ça fait pas mal d’années que je traîne avec le cinéma, il y a une réelle magie du cinéma
Il faut retrouver cette magie quand on regarde un film.


Filmothérapie : films à partager, non à prescrire…

Il ne faut pas que ce soit une contrainte de regarder un film, comme il ne faut pas que soit une contrainte de lire un livre..
La pire chose qu’on ait pu faire dans l’enfance, c’est de nous contraindre à lire certains livres – certains c’était évident qu’il fallait les lire – mais contraindre n’est jamais bon.

Si quelqu’un vous dit :  » il faut que tu regardes ce film !« , et bien : « Déjà, explique-moi pourquoi je dois le regarder, parce que si c’est il faut, je n’ai pas très envie ! » Si c’est  » tu devrais regarder ça pourrait te faire du bien « , alors là, ça m’intéresse !

Donc pour moi il y a une magie du cinéma, il y a un plaisir, qui j’espère durera encore longtemps… Pour l’instant, ça fait pas mal d’années qu’elle est ancrée, c’est plutôt pas mal !

(cliquez ici pour lire l’interview de Julie, photographe elle aussi fan de la magie du cinéma)


Des films bien-être, pour mieux se connaître

Alors en tout cas on va parler de l’aspect bien-être.
Il y a autre chose dont j’aimerais qu’on parle, c’est que finalement sur « Radio médecine douce« , on parle beaucoup de développement personnel. Et je pense que le cinéma contribue à se développer personnellement, surtout à comprendre des choses sur soi-même…

Et parfois, comme on l’a plusieurs fois souligné lors de cette interview, ben on n’est plus le même après avoir vu certains films dans notre vie…
Tout comme on a une grande décision à prendre, et comme par hasard on tombe sur ce film-là, sur ce livre-là, qu’est-ce que vous en pensez Philippe ?

Ha ben bien sûr, les films nous aident à mieux nous comprendre.
Le bien-être, notamment quand on dit des films qui vous font du bien, c’est à nous d’abord, en tant que spectateur et individu.

Alors la thématique générale de tous ces films on peut la résumer en un seul mot, qui est d’ailleurs le titre d’un des films c’est : « Ouvre les yeux » !

Bande annonce VOST de « Ouvre les yeux »

C’est-à-dire que souvent ces films nous invitent, et nous incitent, à ouvrir les yeux….

Ouvrir les yeux sur nous, sur ce qu’on a bien fait, sur où on en est, sur notre bilan : est-ce qu’on a réalisé ce qu’on avait envie de faire dans notre vie ?

Et ouvrir les yeux sur les autres : est-ce que les autres qui sont dans mon entourage je suis généreux avec eux ?
Est-ce que ce sont des gens que j’ai envie d’avoir dans mon entourage ?
Notamment dans l’entourage professionnel
Et beaucoup de films éveillent ça en nous.

Donc si on commence à se poser ces questions en sortant d’un film, fatalement on fait une démarche, et une marche même très avancée vers une forme de bien-être…
Parce qu’on se pose des questions par rapport à soi, par rapport à sa propre vie, par rapport aux choix qu’on a fait.


« Ces héros qui ratent leur vie pour que tu réussisses la tienne » (Marianne LEVY, 2020)

livre de sériethérapie


Et il peut arriver grâce à un film, on se dise : « mais c’est vrai, ce personnage a raison !« … Il est par exemple ancré dans un processus professionnel très brillant, ou même très médiocre !

Je pense par exemple à « American Beauty » : à un moment donné, il se pose les questions : « est-ce que j’ai fait les bons choix ? »

Il suffit de se poser la question comme lui, en même temps
Alors, on n’aura ou pas les mêmes réponses que lui, mais peut-être qu’on aura des réponses, si ce n’est similaires, proches.

Du coup, on dévie, on change son tir, ce n’est peut-être pas la peine de courir après ceci, cela, si ce n’est pas ce qui me correspond
Il y a peut-être des choses qui sont à côté de moi, et dans « American Beauty » c’est notamment sa famille, qui est là, à côté de lui…. qui est pourtant une vie vraiment, dans « American Beauty » c’est une vie relativement – je ne vais pas dire « médiocre » – mais qu’on critique souvent, la vie de petite bourgeoisie de province…

Banale !

Voilà donc quand on vous montre ça au cinéma, ça peut paraître ridicule.
Mais ça correspond en fait, à ce que ce personnage aime et a envie de vivre.
Contrairement à ce qu’il croit à un moment parce qu’il pète les plombs, il va s’acheter une Ferrari etc.
Et puis, il a faux. Sa vraie nature, c’était ça : c’était cette vie de famille qui le comblait !
C’est une thématique que l’on retrouve dans beaucoup de films.
Donc, si on se pose des questions en même temps que le personnage ou en même temps que le film : on a des réponses, on les a pas, mais je souhaite que le livre aide justement…

Extrait de « American Beauty » : Dîner en famille rock’n roll !

En tout cas ça ouvre, ça ouvre l’esprit

Voilà tout à fait.

Ca ouvre à soi-même, ça ouvre aux autres...

Oui, vraiment la thématique qui ressort de tous ces films que j’ai vus, c’est : « ouvre les yeux ». C’est vraiment un thème de film : ouvrons les yeux !
Sur nous et sur les autres !
Déjà, faire ça, je peux vous dire c’est un énorme effort !

Film d’auteur / films grand public

Et qu’est-ce que vous pensez Philippe d’un cinéma qui est moins accessible, et je pense notamment à David Lynch, qui a fait des films absolument incroyables !
Mais où là, ça mérite parfois peut-être une dizaine de lectures différentes avant d’en comprendre un message !

(cliquez ici pour écouter des émissions de France culture sur David Lynch)
Oui il y en a beaucoup…
Il y a David Lynch qui est magnifique, il y a Terry Gilliam, je veux dire, faire un film comme « Brazil »… ça vous bouscule !
Mais, je n’ai toujours pas compris ni comment, ni où; mais ça bouscule beaucoup ! (rires)
(cliquez ici pour découvrir une analyse de Brazil)

Extrait d’un classique de la Sience Fiction « Brazil » : tout en poésie surréaliste !

Donc effectivement ces films-là n’ont pas été écartés, mais, ce sont des films beaucoup plus ardus.
Qui méritent, non plus une « compréhension » mais là, une analyse profonde.
Et ce sont des films qui ne vont pas forcément plaire à tout le monde.

Les films que nous avons choisis, ce sont des films plus « grand-public », bien que je n’aime pas ce mot.
Les vrais « films d’auteur », là il y a tellement de clés, que pour démonter l’horloge, on risque de casser le mécanisme !
(cliquez ici pour trouver le meilleur du film d’auteur)
Mais ce sont des films qui fonctionnent vraiment à plusieurs niveaux.
David Lynch bien entendu, et il y en a beaucoup d’autres.
Mais ceux-là, je vous conseille de les regarder, mais j’ai pas les clés ! (Rires)

(cliquez ici pour lire l’interview d’Isabelle qui nous partage deux films sur des sujets « ardus » mais très intéressants)


« Mulholland drive » : chef-d’oeuvre à la clé (cachée)

« Mulholland drive » ?

Bah c’est un chef-d’oeuvre !

C’est un chef-d’oeuvre !

Extrait de « Mulholland Drive » : un classique magique qui laisse sans voix !

J’ai eu des discussions durant des heures avec des amis critiques, sur chacun sa version.

Oui c’est ça !

Chacun sa version du film ! C’est extraordinaire !
C’est un des rares films où j’ai vu 10 personnes autour de la table, et 10 personnes avec une vision différente du film.

(cliquez ici pour retrouver la page THE défi : 13 interviews de cinéphiles, en quête de développement personnel)



( Vous pensez n’avoir rien compris à « Mulholland Drive » ?! Cliquez ici

Vous cherchez à comprendre la fin ? Cliquez ici

Vous êtes préessé-e-s – de comprendre – cliquez ici !

ATTENTION SPOILERS ! )

Et puis il y a des gens, qui ont l’impression qu’ils vont comme prendre des substances en le voyant !
Qui se disent :  » dans quel état je dois être plongé pour en avoir la compréhension… ?!«  (rires)

Pourtant c’est un film qui est simple à comprendre. Moi j’ai une clé, mais je ne vous la donnerai pas, mais très simple !

Bon ben pour le tome deux ?! On fait un petit teaser : on en parlera !

En tout cas, Philippe Durant, on peut trouver ce super guide, pour s’entourer de films qui font du bien !
Donc  » Filmothérapie, 52 films, des films qui font du bien », donc déjà 52 : ça donne l’embarras du choix !

Vous en faites un par semaine, vous êtes tranquille pour un an !

Exactement ! Édité chez Favre, « Les 52 films qui font du bien », merci, ça nous a fait du bien de parler tout ça ! Philippe Durant : à bientôt!

Merci ! A bientôt !

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