Cinéthérapie : coaching du non-jugement !

Cinéthérapie : coaching du non-jugement !

Version audio de l’interview, bonne écoute à vous !



Coaching multi-facettes : tout un art !

Bonjour et bienvenue dans cette dixième interview sur « Ciné–ma–thérapie » ! Merci à toi pour ta participation et je te laisse te présenter en quelques mots...

Oui avec plaisir merci, merci de m’accueillir !
Je m’appelle Sandrine, j’ai 37 ans, je suis maman d’un pré-ado et d’une petite puce de trois ans.
J’habite Tourcoing et je suis coach certifiée (consultez son site pro HEAD Toi).

Ok, peux-tu juste nous éclairer un petit peu sur ton métier avant de commencer ?

En fait, j’interviens auprès de particuliers et je les accompagne à s’accomplir, au travers d’un objectif d’épanouissement personnel ou professionnel.
J’interviens également auprès d’entreprises et de collectivités qui souhaitent définir leurs valeurs, dessiner leur projet, leurs lignes directrices, et atteindre leurs objectifs.

Et, j’ai la chance de pouvoir allier ces deux casquettes, en accompagnant, par le coaching, les femmes touchées par le cancer du sein, au retour à l’emploi.

Bel engagement ! …

Qui me plaît énormément !

Oui ben j’imagine, j’imagine !
En tout cas ce que tu viens de nous partager m’évoque aussi quelques films sur la question du cancer du sein… Mais on va voir si tu en as retenu un dans tes films, on verra !

Alors, bon, on est ici pour parler de cinéthérapie…

Est-ce que toi tu as déjà entendu parler de ce concept ?
Tu disais que tu étais coach : est-ce que c’est quelque chose qui te parle en tant que coach ?

Alors, à vrai dire, j’ai découvert l’Art-thérapie de manière assez générale, il y a quelques années…
En me penchant sur, notamment à l’époque, sur les apports du théâtre et plus largement la création artistique comme outil d’accompagnement…


Coaching et cinéma : « se faire des (nouveaux) films » !

Et, avant que tu me présentes la cinéma thérapie, je n’avais pas forcément fait de lien; du fait, dans ma vision, de la distance avec la création…
Mais en fait, tes propos ont fait sens et écho.

Parce qu’au travers de mes différentes expériences, professionnelles comme personnelles, il m’a souvent été transmis que l’un de mes atouts en communication, c’était d’utiliser des images qui parlaient à tout le monde

Et, en fait, en creusant et en m’interrogeant, je me suis rendue compte que je me nourris de beaucoup de parallèles empruntés à « l’inconscient collectif » (cliquer ici pour découvrir un très bon article de Romain TREFFEL sur l’inconscient collectif selon JUNG); ou de ce qu’on pourrait appeler une culture commune, dont le cinéma.

Ce, pour aider mes interlocuteurs à s’ouvrir à d’autres éclairages, à d’autres points de vue. (cliquez ici pour lire un article de Philomédia sur l’objectivité)

Ca m’a permis, dans des postures managériales, de désacraliser les débats, les conflits, en aidant les personnes à poser un regard presque « regard caméra » : « décris-moi les faits et uniquement les faits« .
(cliquez pour découvrir, au travers de scènes mythiques, le sens de « regard caméra », dans le sens utilisé en audio-visuel)
Et en fait, avec ce nouvel éclairage, je me suis aperçue que le vocabulaire du cinéma par exemple, était hyper présent dans des outils ou des méthodes d’accompagnement, comme la PNL ou le coaching.
(cliquez ici pour explorer ce lien « coaching et visualisation »)

Et effectivement le fait de faire parler quelqu’un sur un film qui l’a touché, qu’il l’a animé, qu’il l’a inspiré, ça permet vraiment de libérer les émotions parce que ça les met à distance. Ca permet alors de mieux les apprivoiser, de mieux les accepter.
(cliquez ici pour découvrir le blog : ciné-coaching !)


Cinéthérapie : Manga et outil de communication « mère-ado » !



J’ai mon fils de 12 ans qui est très, très, inspiré par l’univers des mangas !
Comme tout adolescent : mettre des mots sur ses émotions, ça peut être un peu embarrassant !


Et régulièrement quand j’ échange avec lui, et il le sait, je l’interroge, par le biais de cette passion qu’il a pour le manga, sur les qualités qu’il apprécie chez un personnage, qu’est-ce qu’il aurait fait à sa place, etc.

Ca libère sa parole et ça me permet d’avoir une notion de son univers, une meilleure compréhension de ses réactions.
Et lui; a moins la sensation de se livrer lui, donc c’est des échanges hyper riches et hyper utiles !

C’est vraiment intéressant, on est vraiment dans le vif du sujet, super ! Donc pour toi, il est assez évident que le film peut être, soit un support thérapeutique, soit un support de développement personnel ? Que peux-tu nous dire par rapport à ça ?

Complètement !
Il est vraiment vecteur de communication, de mise en mots, et ça peut être un vrai appui pour rentrer en connexion.

OK, oui tout à fait.
Sinon, est-ce que toi, par le biais de ton fils, tu as pu être amenée à découvrir un petit peu l’univers du manga, si c’était effectivement un univers qui t’était inconnu ?

Oui, parce que… alors effectivement en coaching, et ce qui me plaît dans ce métier : on apprend en tant que coach également de ses coachés…
Il y a une espèce de résonance d’apprentissage : on apprend à découvrir, à changer d’éclairage.

Et de ce fait, voilà, mon fils, en me parlant des mangas a réussi à se connecter à certaines valeurs qu’on a forcément en commun.
J’ai pris plaisir à en regarder certains.

Est-ce qu’il y en a un qui te vient là ?

Il m’a beaucoup parlé de « My hero Academia », qui se passe dans une école, et effectivement je me surprends…
Alors, je ne l’ai pas réellement suivie, parce qu’on est sur des séries qui se font en 90 épisodes !
Donc, il faut quand même avoir une vraie envie de regarder !

Pour autant à chaque fois, que j’ai eu l’occasion de les voir – que lui regardait en ma présence – je retrouve des valeurs de solidarité
Des choses oui, qui me renvoient mon univers et que je retrouve dans d’autres types de médias ou de films.
Et oui, ça peut nous laisser tenter de ce fait.



Cinéma : à chacun son/ses histoire(s)

OK, est-ce que justement pour creuser un petit peu cette piste de ton rapport au cinéma, tu pourrais nous parler de ton premier film ?

Ou en tout cas les films qui t’ont vraiment marquée, ceux qui ont un petit peu jalonné ton parcours ?

Oui alors, je me suis penchée sur la question, et je me suis rendue compte que, ma relation au cinéma, elle a toujours été vecteur de mes apprentissages, de mes expériences de vie

Je me suis rendue compte en fait, que je n’avais pas réellement de relation individuelle avec le cinéma !

C’est-à-dire que très, très rares sont les fois – et à vrai dire j’ai du mal même à en trouver une – où, je vais décider toute seule de regarder un film, pour moi.

C’est systématiquement un moment d’échanges avec quelqu’un
Un film que quelqu’un m’a conseillé, qui justement ne me plaisait pas forcément, et pour lequel je vais me dire « bon, ben, allez, je vais aller jeter un coup d’œil par curiosité » !

Mais voilà, c’est l’échange que cela va susciter qui va m’appeler ou pas.

Les films qui m’ont marquée, ils appartiennent à des genres complètement différents !

Ca peut être du « blockbuster » (cliquez aussi ici pour écouter une émission spéciale « Blockbusters » sur France Inter) ou pas !

C’est assez révélateur de ma curiosité, et de mon intérêt pour tout ce qui est un peu différent…
J’ai un peu la même relation à la musique, la même relation à la lecture…

Alors du coup, parmi les films qui m’ont marquée et bien je passe par : « Orange mécanique », « La soupe aux choux », en passant par « La vie est belle » et « Joker » par exemple.

Oui effectivement donc goûts très éclectiques en effet… !

C’est ça, un vrai grand écart !


« La vie est belle » : horreur historique et regards d’enfants…

Est-ce que tu pourrais nous dire un petit peu ce qui t’a plu ou inspirée dans ces films ? Ou bouleversée d’ailleurs, car ce sont des films assez durs en l’occurrence ?

« La Vie est belle« , à l’époque où je l’ai vu, j’étais assez jeune.

Moi ça m’a fait prendre conscience des ressources de ce papa qui coûte que coûte, veut, à mon sens, c’est l’interprétation que j’en faisais, veut préserver l’enfance de son petit…
Le faire sourire, l’amener à voir la vie comme un jeu
Parce que, ce à quoi il a affaire, est bien trop horrible !
Et voilà, moi ça m’a beaucoup parlé, je me suis retrouvée en ce papa

Scène culte de « La vie est belle » où Roberto Benigni transforme un camp de concentration en « chasse au trésor »…


Et lors d’un exercice de « coaching » durant ma formation, on nous a demandé de parler de ce qui nous avait plu.
Et en reparlant et en le partageant avec quelqu’un, je me suis rendue compte que ça avait énormément teinté ma façon d’être, à moi, avec mes enfants. Voilà, en me disant « mais tient finalement OK sous ce nouvel éclairage… « 

Et voilà, 20 ans ont passé, et quand je regarde ce que ça a suscité chez moi enfant, oui ça explique un mécanisme que j’ai, et certains modes de communications que j’ai avec mes enfants
Où je peux avoir tendance à désacraliser les choses, et à les aborder sur le ton de  l’humour

Pour pouvoir leur dire des choses qui parfois peuvent être dures… Enfin, décrire la réalité à un enfant ce n’est jamais simple !
Donc, voilà j’utilise ce côté, « sourions, tirons une force, et avançons« .

Donc en ça, il a été très, très, marquant.


« Orange mécanique » : horreur lyrique et yeux grands ouverts !

« Orange mécanique », celui-ci c’est un film qui me suit au sens où…
Le côté violent du film, dans les années 90, il est encore vu comme un film « dérangeant »

Les grandes de cinéma ressortent « Orange Mécanique » en 1992, lors d’un festival fantastique d’Avoriaz; Archive Institut National de l’Audiovisuel (INA)


Et en tant qu’ « ado rebelle« , c’était forcément intéressant de montrer que j’aimais bien ce qui était dérangeant !
Il y avait ce petit coté-là !

(cliquez ici pour visionner une scène mythique « improvisée » : Alex chantant « Singin in the Rain)

Et puis, au fur et à mesure, j’ai pris conscience – donc plus au début de mon âge adulte, juste avant de devenir maman je dirais – il m’a fait prendre conscience que, en voulant lutter contre un mal, et en ayant vraiment une vraie belle intention, on peut également faire du mal…

Et donc en fait ça m’a renvoyé un peu au « Yin » et au « Yang« .
Au fait qu’en chaque bonne chose, il y en a également des mauvaises, et en chaque mauvaise chose, il y en a également des bonnes.



Donc ça me connecte énormément à quelque chose qui résonne en moi : c’est le « non-jugement ».



J’ai vraiment cette tendance dans mes échanges.
Quand je suis avec quelqu’un, à veiller à pouvoir accueillir toute réaction, toute pensée, toute émotion de l’autre, sans juger.

Parce que ça appartient à son histoire, et – naturellement, il faut que cela soit connecté au respect – la notion de « non jugement » est très importante chez moi.
Et ce film me parle beaucoup en ça.
(cliquez ici pour lire une analyse de ce film culte)

Oui très intéressant effectivement, sacré film en tout cas !


« Joker » : horreur sociale et regards sans complaisance !


Est-ce que « Joker » c’était le dernier film peut-être que tu avais vu ?

Tout à fait, « Joker » c’est le dernier.

On est dans une société qui va vite et du coup, j’ai eu tendance moi aussi, à céder à la vitesse et à la tentation des séries !
Du coup, embarquée dans les séries, ben, j’ai beaucoup plus de difficultés maintenant à accrocher sur un film !

J’y travaille parce qu’en même temps, je n’ai pas envie de perdre le rapport et la connexion cinéma !

Et donc le dernier, c’est « Joker » interprété par Joaquin Phoenix.
J’ai été bouleversée par son interprétation d’une part, et puis j’ai trouvé que ça réhabilitait le méchant !

Ça m’a permis d’avoir un autre éclairage cette vision de comment « le personnage du Joker » en est arrivé là
Et ça a quelque chose d’humanisant !

Voilà pour moi, sans que ça justifie les actes du passé et les choix, ça donne une autre vision…

On n’est pas responsable du milieu dans lequel on grandit, on n’est pas responsable de ce que la vie nous apprend…

Par contre, on est acteur de ce qu’on en fait de ça.
Et voilà, en ça, cette réhabilitation, moi ça m’a beaucoup parlé, beaucoup émue.

Très beau film en tout cas, et très belle interprétation de cet acteur, on est vraiment embarqués !


« Black Mirror » : horreur en série, entre réalité et virtuel !


Tu parles des difficultés à te remettre aux films suite à une addiction aux séries ! (rires)
Est-ce que tu as des séries fétiches ? Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots ?

La première qui me vient c’est une série qui, à mon sens, amène à réfléchir c’est « Black Mirror ».
Les épisodes peuvent se regarder dans l’ordre que l’on souhaite puisqu’ils ne sont pas forcément connectés les uns aux autres. (cliquez ici pour découvrir cependant les différents clins d’oeil glissés dans les épidodes BLack Mirror saison 3)
Chaque épisode renvoie à cette face cachée du miroir : « les sept péchés capitaux »; plus ou moins, ces 7 gros défauts, on peut tous avoir en soi, et il les poussent un peu à l’extrême.

L’épisode qui m’a le plus marqué (« Be right back« , ou « Bientôt de retour« , pour moi, ça fait sens, c’est logique.
Sans en dévoiler toute l’histoire, on est sur une jeune femme qui perd son mari, à qui on propose, grâce à des algorithmes, de converser avec lui.
(Lisez un article du site « Nospensées.fr » décryptant cet épisode)

‌Moi, je suis très interpellée puisque j’accompagne également des personnes en deuil.
Je suis très interpellée par toutes ces nouvelles technologies et ce rapport au deuil.
Tout ce qui peut être fait en ce moment, sur recréer des messageries etc.
(Lisez l’article sur un robot « assistant de deuil » japonais)

A moi, personnellement, ça me fait un peu peur parce que ça me donne la sensation d’entretenir le déni

Et du coup, regarder cet épisode, ça m’a permis de vraiment comprendre en quoi ça m’interrogeait, quels pouvaient être les bénéfices, quels étaient les risques etc.
Ce que ça disait de moi finalement que de réagir, difficilement, à certaines scènes-mêmes de l’épisode.

(cliquer ici pour découvrir le concept très surprenant d’un épisode dont vous êtes le héros, conçu pour la saison 5 de Black Mirror)

Cet épisode a été le plus marquant, mais sur chaque épisode, je me suis interrogée sur « Wow ! Qu’est-ce que je ferais à leur place ? !« 

Oui je connais également cette série qui, comme tu disais, n’est pas vraiment à proprement parler une série.
Puisqu’à chaque fois c’est un petit peu comme des mini-films finalement.
Mais qui reste toujours dans le même état d’esprit…


C‘est une grande question aussi du rapport au virtuel, du rapport à l’intelligence artificielle etc.
C‘est clair que c’est des questions qui sont très actuelles, et que je trouve assez intelligemment traitées

(cliquez ici pour découvrir un article où fiction et réalité se rejoignent pas vraiment pour le meilleur…)


Cinéma comme ode artistique à la différence !

Ok, est-ce que tu aurais des thèmes que tu aurais envie de voir abordés sur le blog ?

La richesse de ce blog, c’est justement, à mon sens – et moi ce que je viens chercher – ce sont ces éclairages différents, ces utilisations que chacun peut faire du cinéma.

Le concept d’interview, moi, il me plaît beaucoup, et je me suis notée quelques films à aller voir !

Les exercices également qui peuvent être proposés et les interrogations que ça peut soulever, j’ai trouvé ça hyper pertinent !

Donc tu vois, on parlait au début de la thématique du cancer notamment : un peu comme sur le deuil, on réagit chacun avec sa finesse et sa propre préparation au sujet.


« Le bruit des glaçons » : horreur de le maladie et regard neuf sur le cancer



Moi, le film que j’ai vu, sur le cancer et qui m’a le plus parlé – et je crains que le nom ne me revienne pas de suite – c’est un film avec Jean Dujardin et Albert Dupontel
Un film à huis-clos où Albert Dupontel joue le cancer de Jean Dujardin.

Dialogue improbable entre le héros et… son cancer !


« Le Bruit des glaçons » !

« Le Bruit des glaçons », oui, voilà, parfait !

Enfin, à mon sens, ils ont réussi à personnifier le cancer d’une manière exceptionnelle !

Ce huis-clos entre les deux, qui renvoie au théâtre et à cette espèce d’oppression… Au fait d’avoir la sensation de toutes façons, que l’on traverse ça seul

Voilà, moi ça a fait écho en moi; à un moment où, qui plus est, un de mes très proches était concerné.

Je m’étais faite la remarque « moi j’ai cette tendance à aimer rire jaune, à avoir un petit côté caustique ! » …
Donc je me sentais complètement à l’aise avec le film.

Par contre, je sais qu’il pouvait susciter énormément de colère à des personnes qui fonctionnent différemment; et ça s’entend ça se respecte.

Mais voilà, en tout cas, je sais que c’est quelque chose de marquant.

Et j’en reviens à ce blog, en me disant, : partageons autour de ces films qui parfois heurtent, parfois choquent… !

Avec des témoignages d’autres, puisqu’on est tous différents
Et qu’un film va susciter quelque chose chez l’un, et quelque chose d’autre chez l’autre : ça peut être riche d’apprentissages et contribuer au non-jugement
Toujours, j’y reviens ! (rires)

Scène grinçante où Albert Dupontel, « cancer personnifié », se plaint de son dur métier…!


Comme je disais tout à l’heure, il y en a eu pas mal sur la question du cancer
Là un qui me revient et qui est assez vieux, c’était avec Karin Viard si je ne me trompe pas, et ça s’appelle « Haut les cœurs« .
Ca retrace un petit peu son histoire et son combat contre le cancer du sein.
Et, un autre qui me revient sur le cancer du sein, avec Pénélope Cruz, c’est le film « Ma Ma ».
Je sais pas si tu connais, c’était en 2016 ou quelque chose comme ça.
Voilà pour les films qui me reviennent pour ma part sur cette question pas facile…

Tout à fait !


Cinéthérapie : entre culture commune et diversité


Je pense, là encore, que le cinéma peut-être vecteur d’émotions et peut renvoyer aux personnes qui, à un moment donné, traversent une épreuve telle que celle-ci, qu’ils ne sont pas seuls
Que certaines émotions culpabilisantes sont malgré tout, tout à fait normales
Et voilà, pour moi, ça peut-être un vrai support et un vrai soutien !

Je te rejoins tout à fait !

Ok on arrive à la fin de l’interview, est-ce que tu souhaite rajouter quelque chose, quelque chose peut-être d’important dont on a pas encore parlé ?

Ben, j’ai envie de dire qu’on pourrait en parler pendant des heures !
Parce que voilà c’est intéressant !
Et puis, c’est ce que je te disais, ça fait partie de cette culture commune
Et donc ouvrons-nous à des styles qui ne sont pas les nôtres au demeurant !
Découvrons et apprenons de chaque chose qu’on peut découvrir comme ça…
Et, devenons acteur effectivement, pour reprendre l’idée de la devise !

Oui effectivement qui est « devenons spectateurs et spectatrices de nos vies » !
Je te rejoins tout à fait !


Et, ce sera avec plaisir en tout cas qu’on pourra en reparler à l’occasion !
Qui sait si je ne referais pas d’autres interviews ? !


En tout cas merci encore de ta participation et puis au plaisir et bons nouveaux films du coup !


Merci à toi ! Merci beaucoup !

POUR PASSER A L’ACTION :

Allez, c’est à vous ! Laissez un commentaire à cette interview ! Histoire de pouvoir lancer le débat et entretenir la richesse de la diversité sur ce blog !


– « Orange mécanique« , « Joker » : et si vous vous exerciez au non-jugement : ça donnerait quoi pour vous concrètement ?

– Commencez par un petit bilan honnête : êtes-vous prompt-e-s à juger autrui? Vous-même ? Pourquoi ?

– Prenez une situation que vous jugez actuellement inconfortable et changez de point de vue
=> trouvez 5 aspects positifs à la traverser (quels apprentissages pouvez-vous en tirer? Est-ce que ça ne pourrait pas être pire ?! etc.)

Vous idéalisez quelque chose ou quelqu’un : voyez-en les aspects négatifs/défauts, relativisez et équilibrer vos perceptions; ainsi vous aurez moins d’appréhension à « rater » telle ou telle occasion, à « perdre » telle ou telle relation etc.


– « Black Mirror » : (Re)Découvrez cette série (sur Netflix), et faites-vous votre propre idée quant aux débats actuels ethiques soulevés ! 😉


– « Le bruit des glaçons« , « Haut les coeurs« , « Ma ma » :
sur la question du cancer => cliquez ici pour consulter les meilleurs films à voir,
ou ici pour voir tous les films qui traitent de cette question,
ou encore ici pour 5 films qui brisent quelques préjugés sur le cette maladie

Bons visionnages et belles réflexions à vous !
🙂

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